Patrimoine médardais
Saint Médard sur Ille est un petite commune rurale, on pourrait dire « un village breton » ou autrefois on parlait Gallo. Le français à peu à peu remplacé le Gallo après la guerre 39/45.
L’origine du nom de notre commune est très probablement liée à l’histoire du Mont Saint Michel. En effet dès le VIIIème siècle commencèrent de nombreux pèlerinage au Mont. Certains partaient de Noyon dans l’Oise, dont l’évêque s ‘appelait Médard, seigneur de Salacy. Il était très vénéré. Les habitants du lieu adoptèrent finalement Saint Médard comme patron, à l’image de ces pèlerins qui passaient fréquemment sur le territoire, y bivouaquaient dès le début des pèlerinage montois. Le nom du cours d'eau de "l'Ille" est venu complété ce nom.
St Médard est fier de ces patrimoines : bâti, religieux, nature, photos… Nous vous invitons à faire connaissance avec notre histoire en vous intéressant à nos « richesses » : l’église, la Chapelle Ste Anne, le canal et les maisons éclusières, la Halte et le train, les Croix montoise ou de mission, le lavoir, les arbres remarquables, les maisons bourgeoises, nos personnages….
Chaque photo, quand c’est possible, est accompagnée de dates et d’un texte explicatif. Ce fond "Patrimoine médardais" est alimenté par les dons et les mémoires de tous.
Affiche et indications pour les Journées du Patrimoine 2023 (17 septembre et toute l'année !) : Affiche Journée du Patrimoine 2023
Nous vous souhaitons une agréable visite.
Les croix dites montoises ou de missions qui subsistent sur la commune attestent de ces pèlerinages vers le Mont Saint Michel depuis Saint-Jacques de Compostelle. Elles ont été construites pour remercier de la guérissons lors d'une épidémie dans un lieu-dit ou sur la commune ou encore pour symboliser les prières faite pour obtenir de la pluie, etc. Sur les croix recensées à Saint-Médard, quatre croix datent des 16e et 17e siècles, il s'agit de celles situées au Roquet, à Beauregard, à Darancel et à Mont. Les autres croix de la communes datent du 19e siècle et du 20e siècle.
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La seigneurie du Bois Geffroy s’était établie vers la fin du Xème siècle après les invasions normandes. Au XIème siècle on trouve trace de sancti medard. Le château féodal du Bois Geffroy fut sans doute construit à cette époque. De l’édifice d’origine on ne voit plus aujourd’hui que cinq tours dont deux sont à moitié démolies et une complètement. Une partie des remparts subsistent encore.
En 1409, Jehan de Saint Gilles, seigneur de Betton et du Bois Geffroy, fit bâtir sur les murailles de ce château une chapelle connue sous le nom de Notre Dame du Bois Geffroy en l’honneur de la Sainte Vierge et de Saint Jacques. Elle resta ouverte au culte jusqu’en 1749 et fût détruite à la Révolution. Le seigneur du Bois Geffroy fut le fondateur de l’église de Saint Médard. La paroisse existait depuis le XIIème siècle et relevait de l’abbaye de Marmoutier près de Tours mais était rattaché au prieuré Saint Exupère de Gahard. Le recteur de l’église de Saint Médard ne disposait que d’une pension congrue, du presbytère et de son pourpis. C’est le prieuré de Gahard qui jouissait des dimes de la paroisse.
En 1872, sur une colline dominant le canal d'Ille-et-Rance, débute la construction d'une chapelle néogothique dédiée à sainte Anne. Elle serait la patronne des mariniers de la région, qui demandent sa protection contre les périls de l'eau. Durant la Seconde Guerre mondiale, le canal d'Ille-et-Rance et plus encore la ligne de chemin de fer proche deviennent des cibles stratégiques. Le sanctuaire est alors détruit par les bombardements alliés. Il est ensuite reconstruit en 1954 d'après les plans des architectes Coirre et Glorot, et prend officiellement le nom de chapelle Sainte-Anne-des-Bateliers. [Source]
La 1ère et la 2nd chapelle ont été construite par une entreprise médardaise, Entreprise FRALEUX Frères.
Organisé par l'association "Amicale de la Chapelle Ste Anne", le pardon des Bateliers s'y déroule chaque année au mois de juillet.
LE FOUFNIL DE LA "RUE DU FOURNIL"
- Le fournil avant les travaux (2008)
Le Val d’Ille a engagé dès 2013 une étude pour la préservation et la rénovation du fournil situé sur la parking du restaurant à Saint-Médard sur Ille. Ce bâtiment patrimonial en terre du 19ème siècle réalisée selon la technique locale de la bauge a été acquis en 2006 par le Val d’Ille en même temps que le restaurant. Le diagnostic réalisé par l’association Tiez Breizh a permis de constater l’état avancé de dégradation importante du bâtiment et de son four. Le four était effondré, sa voûte en terre démolie, et sa couverture en ardoise était quasiment inexistante. Un sauvetage rapide de l’édifice était urgent :« la construction en terre crue nécessite de bonnes bottes et d’un bon chapeau ».
Fort de ces conclusions, le Val d’Ille a procédé à une réfection de la couverture du fournil afin de préserver ses murs et éviter une dégradation plus importante.
Fin 2014, plusieurs médardais soucieux de la préservation du patrimoine ont décidé de créer une association l’ecot’pain du fourn’ille dont le but est de de contribuer à la restauration et l’entretien du four et du fournil communautaires, dans le respect du bâti ancien, d’en encadrer l’usage lors de manifestations dont elle aura l’initiative ou auxquelles elle contribuera et de valoriser, promouvoir et dynamiser le territoire de la communauté de communes et des abords du canal via l’usage du four, par le biais d’actions pédagogiques ou de transmission des savoirs.
Les premiers travaux par les bénévoles (2014)
En 2014 et 2015, les bénévoles de l’association ont réalisé un nettoyage du fournil et ont dégagé le four effondré afin de préparer sa reconstruction. Dans le même temps le Val d’Ille a entamé les démarches pour retenir des partenaires spécialisés en rénovation de bâtiment en terre.
- Les travaux de rénovation débutent en février 2016
La phase de reconstruction démarre dès le 18 février par l’intervention du centre de formation ECLIS (Eco Construction Locales et Initiatives Solidaires) dans le cadre d’un chantier école pour un groupe de 11 stagiaires Ouvriers Professionnels en Restauration de Patrimoine. Ce stage de 12 jours se déroule jusqu’au 4 mars et permet aux stagiaires de travailler sur les ouvertures, les enduits extérieurs et la reconstruction du four.
Après l’intervention d’ECLIS, une nouvelle phase de travaux est programmée avec l’entreprise Terre Crue de Saint-Germain sur Ille qui réalise le rejointoiement des briques de cheminée, le remplacement du balancier en chêne, la réalisation du sol en tomettes, et l’accompagnement des bénévoles de l’association pour les enduits intérieurs.
- Les travaux de finition en 2022
Saint Médard, évêque de Noyon, est le patron de cette église. D’après la tradition, l’ancienne église était située hors du bourg, au Sud, au lieu-dit Le Champ de l’Église.
L’église actuelle a été en grande partie reconstruite en 1752 avec des remplois probables de l’ancienne église. Elle se compose en croix latine avec un chevet arrondi et des ouvertures en plein cintre.
Au Sud, on trouve accolé à la façade un chapitre (ou porche) qui fut fermé en 1955-1956 pour devenir une chapelle baptismale. Le transept du Nord était considéré comme chapelle prohibitive appartenant au seigneur du Bois-Geffroy. Ce dernier y avait son enfeu. Dans cette chapelle fut inhumée en 1764 Marie-Gaëtane de Mornay, dame du Bois-Geffroy, et veuve d’Anne-Bretagne comte de Lannion.
Le maître-autel contient un retable dédié à la Résurrection et daté du XVII-XVIIIème siècle, deux reliquaires en bois sculpté et doré du XVIIème siècle (provenant du couvent de la Visitation, situé à Rennes) et deux crédences Louis XV. Le retable de la crucifixion date du XVIIème siècle.
Le cadran solaire en bronze datant de 1636 a été placé sur le pignon Sud de l’église.
Diagnostic :
En septembre 2016, la municipalité a engagé la réalisation d’un diagnostic de l’église, bâtiment emblématique de la commune, afin d’en déterminer l’état grâce à une étude sanitaire préalable, confiée au cabinet d’architecture KLG Architecte. Ce diagnostic intervient à la suite de plusieurs constats de dégradations, qui peuvent compromettre le bon usage et la sécurité de l’édifice. Suite au relevé du bâti et à la réalisation de ses plans, l’architecte a pu établir une étude décrivant les pathologies visibles et existantes sur le site. Le présent diagnostic permet de faire état des structures existantes et de l’état sanitaire de l’édifice, ainsi que sa conformité aux normes PMR et incendie.
Le diagnostic complet est consultable ici : http://saintmedg.cluster003.ovh.net/IMG/pdf/diag_saint_medard-simple.pdf
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Pont de chemin de fer au dessus du canal
A partir de 1861 et pendant 2 ans, l'entreprise "Avril et Isouard" ces ponts à l'aide du bateau "JOB" amené pour l'occasion. Ils ont résisté aux bombardements de la 2nde guerre mondiale qui visaient les moyens de transports mais qui, par manque de précision, ont détruit la chapelle Ste Anne
20e siècle, Le canal, Les ponts de chemin de fer
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Maison bourgeoise du bourg
La partie la plus ancienne, la cuisine, daterait de 1790. Le reste de la maison aurait donc été construit entre 1790 et 1850, soit au 18ème siècle. Pendant la seconde guerre mondiale, trois couples dont une coiffeuse habitaient dans la maison. Depuis plusieurs propriétaires se sont succédés en conservant le côté 18ème de cette demeure .
DiversMonument aux morts le jour de l’inauguration en 1921
Il fut érigé en 1920, inauguré en 1921, pour rendre hommage aux soldats médardais morts pour la France pendant la guerre 1914/1918. Les noms de ces soldats sont inscrits sur le monument ainsi que les noms des soldats morts pour la France de la guerre 1939/1945 et de la guerre d'Algérie.
Soldats, Patrimoine religieux, 20e siècle