Les conditions météorologiques de cette mi-février vont déclencher, dès les prochains jours, les premières descentes massives de chenilles processionnaires du pin.
Tout ramassage ou manipulation des chenilles est à proscrire sans équipement de protection adapté (masques, gants, lunettes) car le risque d’urtication sévère est majeur à ce stade de développement (éruption douloureuse et démangeaisons dans les 8 h, conjonctivite après 1 h à 4 h, en cas d’ingestion : inflammation des muqueuses, de la bouche, des intestins qui provoquent une hypersalivation, des vomissements et des douleurs abdominales).
Il est actuellement trop tard pour entreprendre des mesures de lutte efficaces sur les chenilles dans leur phase de pleine mobilité. Le principe d’urgence le plus efficace consiste à utiliser un désherbeur thermique à gaz type chalumeau qui permet de neutraliser les chenilles au sol sans contact direct.
Il est important de limiter et baliser les accès aux zones à risques et d’informer les enfants sur les dangers encourus.
Dans la mesure du possible, les chiens et les chats doivent être isolés des zones de circulation et d’enfouissement aux abords des pins. En effet, les atteintes chez les animaux domestiques peuvent être extrêmement graves voire fatales.
Sur le domaine public, il est recommandé d’éviter la promenade des animaux domestiques aux abords des pins sylvestres, des pins noirs d’Autriche, des pins maritimes, des pins Laricio, et quelques fois des cèdres.
En fonction de l’évolution des conditions météorologiques, ce phénomène dangereux peux durer jusque fin mars.
Afin de limiter les populations de chenilles, des nichoirs à mésanges charbonnières peuvent être installés. Ces dernières peuvent consommer une quarantaine de chenilles par jour directement dans le nid de soie
des chenilles.
La pose de piège à collerette autour des pins est également fortement recommandée.