Commémoration de l’Armistice du 11 novembre 1918

“Le monde était convaincu en 1918 que la Première guerre mondiale devait être la « Der des der », la dernière des dernières. Nous savons ce qu’il advint de cet espoir et aujourd’hui, en ce 11 novembre 2022, alors que la guerre est de retour sur notre continent, n’oublions pas le combat des Poilus pour la Paix et le sacrifice de nos soldats morts pour la France.” Extrait du message de Monsieur Sébastien Lecornu, ministre des Armées et de de Madame Patricia Mirallès, secrétaire d’Etat aux Anciens Combattants et à la Mémoire.

A 11h30, au pied du Monument au morts, des gerbes de fleurs sont déposées puis après un temps de recueillement, un hommage est rendu aux médardais morts pour la France par la lecture de leurs noms par les enfants du Conseil Municipal des Jeunes. 

Voici les discours prononcés par Monsieur le Maire et le président des Anciens combattants :

La nouvelle de la Victoire se répand à la volée dans tout le pays, de clocher en clocher. L’écho du clairon vient d’annoncer la fin d’un conflit qui a éprouvé le monde et décimé les Hommes. La fureur du canon s’est enfin tue, couverte par un immense éclat de joie.

11 novembre 1918, il est 11 heures : c’est l’Armistice.

Pour des millions de soldats venus du monde entier, c’est la fin de quatre terribles années de combat. Le soulagement est immense.

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La guerre est finie, mais pour les survivants commence un funeste décompte, celui d’un million quatre cent mille soldats français tombés au champ d’honneur, de quatre millions de nos militaires blessés ou mutilés, ces braves aux « gueules cassées » qui plongent la Nation entière dans l’effroi et l’émotion.

Le traumatisme est mondial. En tout, ce sont près de 10 millions de soldats qui ont été tués, 3 millions de veuves et 6 millions d’orphelins. Les morts sont presque aussi nombreux parmi les civils.

Ceux qui sont revenus des combats racontent la puanteur des tranchées et le fracas des obus. Ils expliquent la peur avant les charges, le courage qu’il faut pour sortir des abris et donner l’assaut aux lignes ennemies sous la mitraille. Ils disent l’horreur du spectacle de leurs frères d’armes qui tombent à leurs côtés.

Souvenons-nous de leur bravoure et de leur sacrifice. Commémorons ces soldats dont les noms doivent rester gravés dans nos mémoires comme ils le sont sur nos monuments aux morts, dans les villes et les villages de France, dans l’Hexagone comme dans les Outre-mer.

Souvenons-nous des soldats venus d’Afrique, du Pacifique, des Amériques et d’Asie, de ces soldats alliés venus verser leur sang pour la France, et défendre avec nous la liberté sur une terre qu’ils ne connaissaient pourtant pas.

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Le sacrifice de nos Poilus nous oblige, il nous rappelle que la Paix a un prix, et que nous devons être désormais unis avec ceux qui étaient hier nos adversaires, car « ce n’est qu’avec le passé qu’on fait l’avenir », écrivait Anatole France.

Ce souvenir, ce sont les jeunes générations qui doivent désormais s’en emparer, pour venir raviver la flamme de la mémoire de ceux qui sont morts pour la France, pour notre liberté. C’est la reconnaissance que la Nation doit à ses combattants, à ceux qui sont tombés et à ceux qui ont survécus.

Aux combattants d’hier et à ceux d’aujourd’hui, comme à leurs familles et ayants droit, la Nation doit continuer d’assurer réparation, reconnaissance et droit, comme l’a voulu le Président de la République.

Cette année nous honorons deux soldats morts pour la France au Mali : le maréchal des logis chef Adrien Quélin et le brigadier-chef Alexandre Martin. Honorons leur sacrifice et celui de tous les soldats qui ont versé leur sang pour la France.

Le monde était convaincu en 1918 que la Première guerre mondiale devait être la « Der des der », la dernière des dernières. Nous savons ce qu’il advint de cet espoir et aujourd’hui, en ce 11 novembre 2022, alors que la guerre est de retour sur notre continent, n’oublions pas le combat des Poilus pour la Paix et le sacrifice de nos soldats morts pour la France.

Vive la République !

Et vive la France !

Nous célébrons, aujourd’hui, le 104e anniversaire de l’Armistice du 11 Novembre 1918, Armistice victorieux pour la France et ses Alliés après quatre années de combats meurtriers face à l’Allemagne et aux Empires centraux.


Il n’est pas une ville, pas un village de France, qui ne garde, gravé dans la pierre d’un Monument aux Morts, le souvenir de ceux qui sacrifièrent leur vie pour la Patrie et la Liberté.

Ce 11 Novembre 1918, la FRANCE déplorait :

  • 1 400 000 morts
  • 740 000 invalides
  • 3 000 000 de blessés
  • des centaines de milliers de veuves et d’orphelins

N’oublions pas ce lourd bilan, ni le courage héroïque des soldats de ce conflit, appelé, à juste titre, la “Grande Guerre”. Rendons hommage aux combattants de tous grades, français et alliés, qui ont fait preuve, dans tous les secteurs du Front, d’un courage exemplaire méritant la reconnaissance de la Nation.

Beaucoup d’entre eux sont “Morts pour la France”. En cette journée de recueillement, ayons une pensée également pour nos soldats tués ou blessés, ces derniers mois, en Opérations extérieures et inclinons-nous devant la douleur de leurs familles.

Depuis février dernier un conflit majeur se déroule sur notre continent et des conflits régionaux sont en cours ou latents un peu partout avec le risque qu’ils dégénèrent ou s’étendent. Dans cette situation stratégique périlleuse, le travail de mémoire a toute son importance afin d’éviter un retour des erreurs du passé pouvant entraîner les mêmes conséquences désastreuses.

Ainsi, l’Union Française des Associations de Combattants et de Victimes de Guerre (UFAC) fidèle au souvenir de toutes celles et tous ceux victimes de toutes les guerres, invite la jeunesse à œuvrer pour un monde plus juste, plus solidaire, plus fraternel et en paix.


Vive la République !

Vive la France !